Cécile, bénévole chez Jenga

cecile-interview-picCécile Némorin, 19 ans, est une étudiante dynamique! Elle est aussi, pour notre plus grand plaisir, membre et bénévole chez Jenga. Découvrez son engagement et son expérience au sein de l’association à travers cette interview. Et vous aussi laissez vous entraîner dans l’aventure!

Bonjour Cécile! Nous sommes ravies de pouvoir t’interviewer en tant que membre actif et enthousiaste de Jenga. Notre première question est classique et philosophique: qui es-tu ? 

Je suis née et j’ai vécu dans la banlieue sud de la région parisienne. Cependant, j’ai des origines néerlandaises et malgaches. J’ai actuellement 19 ans et je suis en première année d’étude à l’université technologique de Compiègne pour devenir ingénieur.

Maintenant, rentrons dans le vif du sujet: tu es partie au Kenya en 2012, pourquoi ce pays? Et qu’as-tu fait là bas?

Je suis partie au Kenya pour six mois de volontariat entre octobre 2012 et mars 2013, juste après mon bac. J’ai décidé de partir, car je souhaitais vivre de nouvelles expériences et découvrir de nouvelles choses. J’ai choisi de partir au Kenya surtout parce que l’organisme de volontariat avec lequel je suis partie y proposait des missions intéressantes. J’ai aidé des associations locales dans leurs projets. Le plus souvent, je m’occupais des enfants. Mais, j’ai été aussi amenée à travailler dans les champs, à chercher l’eau à la rivière, à visiter les écoles et à organiser d’autres activités. J’ai partagé mon temps sur place entre deux orphelinats, l’un à Kisumu à l’ouest du pays, et l’autre à Nairobi: il s’agit de l’orphelinat « Hope for Children ».

Justement, parlons un peu de l’orphelinat Hope for Children: comment s’est passée ton expérience là-bas? Qu’est-ce qui caractérise le Hope For Children selon toi?

Mon passage au Hope for Children restera inoubliable. C’était une belle leçon de vie. Tous ces enfants et leur « mère » (ndlr: la directrice de l’orphelinat) vivent dans des conditions assez difficiles et pourtant ce qui les caractérise, c’est bien la générosité, l’espérance et le lien qui les unissent. Cet orphelinat est construit comme une véritable famille. Et ils ont une joie de vivre contagieuse. Je suis restée là-bas 6 semaines de décembre à janvier. Durant la journée, on aidait la directrice dans les tâches quotidiennes comme faire la lessive (à la main bien sûr), le ménage, la cuisine et la vaisselle. On mangeait tous ensemble le midi. Ensuite on s’occupait des enfants. Souvent, on sortait pour aller jouer sur un grand terrain vague. On a aussi préparé des décorations de Noël et célébré les fêtes de fin d’année ensemble.

Comment as-tu croisé le chemin de Jenga Association ? 

Fin janvier 2013, le responsable de Hope for Children nous a mis en contact en disant que j’avais été volontaire chez eux. Léa, qui était encore au Kenya, a proposé qu’on se rencontre. Nous nous sommes vues à Nairobi, fin février. Ensuite, une fois de retour en France, j’ai rencontré Catherine et j’ai rejoint l’association.

Tu es une des premières membres et bénévoles de Jenga, pourquoi cet engagement?

Le Kenya est un beau pays, très accueillant et plein de promesses. Malheureusement, beaucoup de personnes et surtout des enfants sont en difficulté. Jenga agit pour certains parmi tant d’autres. Il y a donc beaucoup à faire. Il faut bien commencer par quelque part et bien construire les fondations. Jenga est une jeune association qui propose justement des actions concrètes qui apportent une véritable aide aux enfants. Faire partie de l’association est donc un moyen pour moi de continuer à agir au Kenya. Et puis, plus on sera nombreux, plus notre action se développera. Alors, on pourra élargir nos champs d’action. Si chacun tend la main, alors on pourra aller loin!

Quel est ton rôle dans Jenga? Qu’est-ce que tu as déjà pu faire au sein de l’association ?

Après avoir adhéré à l’association, je suis devenue « Ambassadrice Jenga ». Mon rôle est avant tout de représenter l’association, d’en parler autour de moi, de sensibiliser sur ce que nous faisons pour les enfants. J’ai d’ailleurs organisé une collecte de fonds lors d’un concert à la fin d’un stage de musique dans lequel je travaillais. Pour ce faire, j’ai d’abord demandé l’autorisation à mes supérieurs, puis j’ai envoyé un mail quelques jours avant le concert aux familles des stagiaires. Le jour du concert, j’ai mis en place un petit stand avec des photos et une boîte fermée, et j’ai passé une annonce. En seulement une soirée, j’ai réussi à collecter plus de 200€! Plus tard, j’aimerais réorganiser des collectes de fonds et continuer à faire de la sensibilisation, notamment auprès des enfants.

Merci beaucoup Cécile d’avoir partagé ton expérience avec nous. Vous aussi rejoignez-nous et aider nous à faire la différence! Contactez-nous ou rendez-vous aussi ici pour agir à nos côtés.

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